C’est à la fin, à la toute fin de la dernière vidéo que tout se dit, que tout se raconte, avec un rien, bien sûr. (à partir de 5 min). Il y a un garçon devant, tout à son jeu. Il y a son père derrière, qui joue aussi, avec une plus grande légèreté, que lui permet sans doute son expérience. Sa guitare l’accompagne toute seule, ses mains se débrouillent comme des grandes, il peut accompagner le violoncelle tout en étant entier à une seule chose : regarder son fils qui en joue, attentif, admiratif, tendre. Si un jour, dans le futur, la vie me donne l’occasion de poser un tel regard sur mon propre fils, je me dirai qu’elle aura valu la peine d’être vécue.
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